Emporté par Lorenzo Baldassarri au Mans alors qu’il était dans le peloton de tête, Mattia Pasini aborde le Grand Prix d’Italie avec les mêmes ambitions qu’en France : rouler devant.
Mattia Pasini espérait fêter son arrivée dans le team Petronas SRT – il remplace Khairul Idham Pawi pour plusieurs courses – en se battant avec les meilleurs. La chute de Lorenzo Baldassarri a éteint ses espoirs, car il n’avait « aucun moyen de l’éviter » et est tombé aussi (lire ici).
Avant cela, l’Italien avait fait le job : qualifié quatrième, il semblait en mesure de se battre avec les meilleurs. « J’espère avoir un week-end comme celui du Mans, mais avec un peu plus de chance le dimanche, dit-il donc au sujet du Grand Prix d’Italie. Le Mugello est un circuit que j’aime beaucoup, où j’ai gagné plusieurs fois. J’y ai toujours été rapide. »
« Pas de limites »
Le Mugello et Mattia Pasini, c’est effectivement une histoire d’amour. Il s’y est imposé en 2006, alors qu’il était en 125cc. Puis en 2009, en catégorie 250cc, au terme d’un duel mythique face à Marco Simoncelli. Et en 2017, il y a fait son grand retour à la victoire (souvenir ici).
C’est donc galvanisé par ses ambitions et le soutien du public qu’il entrera en piste ce week-end. « Nous allons travailler dur avec le team pour être au moins dans le top-5. Même si pour moi, l’objectif est toujours la victoire et nous ne nous mettons pas de limites. »