Johann Zarco a fini neuvième du sprint du Grand Prix de Thaïlande. Il regrette une qualification difficile (onzième) qui l’a empêché de se battre aux avant-postes.
Une qualification difficile qui conditionne la course : « Tu perds du temps en partant 11e. Je n’avais pas la vitesse ce matin, pas assez d’aisance, de confiance, pour gagner les dixièmes. Même avec un jolie 1’29.7, je serais parti 10e. Il fallait rouler très vite pour être sur les deux premières lignes et je n’avais pas la vitesse. Dommage. J’étais confiant, il y a eu une évolution, mais pas autant que je l’aurais pensé. Du coup ça me met en galère. »
« Je suis bien parti, concentré, j’étais content de voir que j’étais fort sur les deux premiers tours. Mais ensuite j’ai été gêné par ce style de pilotage où je rentre un peu différemment, et comme je ne peux pas gérer la moto comme je l’aimerais, Alex (Marquez) en a profité. J’avais le rythme pour rester avec les six premiers, mais le fait qu’il ait bloqué l’intérieur en me passant, on a perdu du temps, puis le pneu s’est mis à surchauffer. Et après, tu es 9e et tu ne peux plus rien faire. Ce qui coûte cher, c’est la quatrième ligne.
Le choix des pneus pour la course longue : « Il faudra voir ce que feront les autres. Miller a mis le pneu dur pour le sprint et il a fini derrière moi. S’il avait eu un avantage, il serait remonté sur moi dans les derniers tours, mais il n’avait pas encore cet avantage. On va tester le dur demain au warm-up, on l’a essayé vendredi matin mais la moto n’était pas la même, là elle est mieux équilibrée. »
Pas le meilleur des week-ends : « Sur ce circuit, on est loin sans être loin, on se retrouve 19e ou 20e mais on est à une seconde et ce n’est pas énorme. C’est juste un circuit plus standard, et avec cette carcasse de pneu qu’on avait déjà en Autriche, elle ne m’avantage pas. Elle me désavantage et avec elle, il faut que je revois beaucoup de choses. »
