Huitième à Phillip Island quelques jours plus tôt, Johann Zarco aborde le Grand Prix de Malaisie confiant quant à ses chances de bien faire. Il avise cependant qu’arrive un week-end où gestion et stratégie seront importantes, notamment en raison des conditions météo (chaleur et humidité) particulières à Sepang, où il a déjà obtenu cinq podiums en carrière.
Propos recueillis lors du point presse de Johann Zarco à Sepang ce jeudi.
Aspirer à monter sur le podium : « Après le bon rythme à Phillip Island, j’espère pouvoir être aussi rapide ici, mais décrocher un meilleur résultat. J’aime cet endroit, c’est l’avant-dernier GP de la saison. J’ai une bonne énergie pour continuer à donner tout ce que je peux pour espérer ravir la victoire ou un autre podium. Voyons la météo. Il devait pleuvoir toute la semaine, mais ce n’est pas encore le cas. S’il pleut, comme d’habitude, nous garderons un peu d’énergie. »
Les différences entre la Honda, la Yamaha et la Ducati à Sepang : « Avoir du moteur, ça sert. La Honda dont j’ai disposé (en 2019) ne roulait pas vite en ligne droite. C’était une vieille Honda, on va dire, elle allait moins vite que la véritable 2019. L’expérience que j’aie de la Ducati ici, c’est qu’on peut aller très vite, mais ce n’est parfois pas simple d’atteindre cette vitesse. Quand tu y es, tu te fais plaisir, mais c’es difficile. J’ai ce souvenir-là de mes débuts avec Ducati sur ce circuit. Je pensais que ça allait être plus facile, mais aujourd’hui, en connaissant bien la moto, toute cette accélération va nous servir. Cette bonne confiance sur l’avant nous servira aussi dans tous les enchaînements. Je pense que les Ducati seront compétitives ici, dont moi. »
Faire la différence sur les lignes droits et les deux épingles : « Non, partout ailleurs. Du virage n°4 jusqu’au 14, il y a de quoi faire. Il faut pouvoir enchaîner le plus vite possible avec de l’aisance. Si tu es à l’aise, tu subis moins la chaleur. Le cardio monte très haut ici, car il fait très chaud. J’ai pu le constater en faisant une heure de vélo. J’ai souvenir de la victoire de Viñales en 2019. Il est parti en tête et il a pris son rythme. C’est l’idéal ici en Malaisie. »
Chaleur et humidité extrême : « Il faut être prêt physiquement. Pendant le week-end, tu essais de gérer au mieux. Si tu arrives à avoir la vitesse vendredi et samedi sans tout donner… Il faut réflechir pour en garder un peu pour dimanche. Il y en a qui ont une petite bassine pour se faire un peu de cryo. Je ne suis pas très bain froid, mais j’ai des appareils pour les jambes qui font du froid. Ça me fait du bien. »
S’échapper sur ce circuit : « Je pense que c’est possible, oui. Comme il fait chaud, il peut y avoir ce souci, en paquet, de la température du pneu avant qui devient critique. La meilleure place, c’est être devant. Si tu es suffisamment à l’aise pour être devant, tu fais la différence en course. »
Plus de device à l’avant : « On l’a enlevé en Australie. On l’a aussi enlevé ici, car il n’y a plus suffisamment d’avantages. C’est aussi un peu pour préparer l’an prochain et voir si je pouvais regagner du feeling sur l’avant pour ça. On a vu, même ne Thaïlande, que ça ne faisait pas assez de différence. Ça rajoutait du travail aux mécaniciens. Ils travaillaient toujours un peu plus chaque soir. Ça arrive un peu tard dans la saison, mais le fait de ne pas l’avoir pour la tournée outre-mer, ils sont contents. »
Boire en pleine course : « On ne le met quasiment jamais le camelbak, mais là, oui. Boire beaucoup ? Non. Si j’ai quelque chose, c’est à peine 20 cl. Le fait d’humidifier la bouche fait du bien. Ça chauffe très vite. C’est très dur de boire. Tu es compressé, tu es essouflé, ton cœur est à 170 battements/minute tout le temps. Tu te dis que tu as la ligne droite, mais le temps d’aspirer, de déglutir, tu es déjà en train de freiner. Il faudrait compter, mais je pense que ça prend les trois secondes de la ligne droite. Ça prend aussi de la concentration. Mais quand tu as le temps de la faire, ça aide, car tu fais autre chose et ton cerveau baisse le stress. Ici, c’est à faire. »
La lutte pour le titre entre Francesco Bagnaia et Fabio Quartararo : « Difficile à dire, car les courses donnent toujours des résultats imprévisibles. Fabio peut être super fort et remonter jusqu’à Valence ou peut-être ne pas se sentir à l’aise et continuer à souffrir. Noir ou blanc. Je ne peux pas dire comment sera le week-end. J’espère pour lui qu’il sera bon et qu’il sera plutôt rapide. »
avec du moteur il a des chances ,sauf si il se plante au départ …et puis Zarco aura des consignes …
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