« J’ai vu arriver la moto de Zarco… » Mir a eu chaud !

Joan Mir a évité de justesse la Ducati de Johann Zarco qui gisait au sol à la fin des Essais 2 à Austin. Les drapeaux jaunes n’étant pas encore déployés, il ne sera pas pénalisé pour être tombé au même endroit que le Français.

La deuxième séance d’essais MotoGP du Grand Prix des Amériques s’est terminée par un incident impliquant Johann Zarco et Joan Mir. Les deux hommes ne se sont pas directement accrochés, mais les circonstances ont fait qu’ils se sont tous deux retrouvés concernés. Et cela provient d’une petite erreur initiale du Cannois.

Lancé dans son dernier tour rapide, alors qu’il cherchait à entrer dans le top-10 directement qualificatif pour la Q2, Johann Zarco a perdu le contrôle de sa Ducati et chuté à hauteur du virage 6. Problème : sa moto a conduit a glissé sur le goudron et s’est retrouvée au milieu de la piste. Joan Mir, qui arrivait juste derrière, n’a pu voir la Ducati qu’au dernier moment. Il a alors relevé sa Honda, fortement freiné et esquivé de justesse la machine. Le mouvement lui a permis de ne pas percuter la moto, mais il a rebondi sur un vibreur et tiré tout-droit.

« Je n’ai pas vu Zarco chuter car dans cette partie il faut être très concentré, a-t-il expliqué. J’étais dans le virage 5 quand j’ai vu que la moto de Zarco s’approchait de moi, dans le virage 6. » Et il s’en est fallu de peu pour que cette section en S du circuit ne soit le théâtre d’une lourde chute. Plus de peur que de mal, donc, pour le champion du monde MotoGP 2020.

Cette dernière tentative avortée le condamne à devoir se contenter de la douzième place, donc à passer par la séance de repêchage où il retrouvera Johann Zarco, qui a terminé quatorzième. « C’est dommage car sans cela j’aurais pu finir huitième ou neuvième », estime Joan Mir. Les deux hommes feront partie des favoris pour un passage en Q2.

Lorsqu’un pilote chute, si un autre pilote tombe au même endroit, il est généralement pénalisé pour avoir roulé trop vite, ou ne pas avoir été assez prudent, sur une situation d’incident. Ce ne sera pas le cas de Joan Mir : la Direction de course a décidé de ne pas le sanctionner. Les drapeaux jaunes n’avaient en effet pas encore été déployés pour la chute de Johann Zarco au moment où il est arrivé – il était juste derrière.