Un test PCR négatif suffira pour entrer dans le paddock des Grands Prix moto en 2022. Mais certains pays où des courses auront lieu, comme l’Australie, pourraient eux conditionner l’entrée sur leur territoire à la détention d’un schéma vaccinal complet.
Il ne sera pas obligatoire d’être vacciné contre le Covid-19 pour mettre les pieds dans le paddock MotoGP cette saison. C’est en tout cas sur cette ligne que le championnat va débuter, a confirmé le patron de la Dorna, Carmelo Ezpeleta, à Motorsport. Comme en 2020 et 2021, l’accès sera soumis à la présentation d’un test PCR négatif.
Cette non-obligation de la vaccination ne concerne cependant « que » l’entrée dans le paddock, et non pas celle des pays où se tiendront les Grands Prix. Le vaccin contre le Covid-19 pourrait donc finalement s’avérer nécessaire pour disputer l’intégralité du championnat, dans le cas où des États le demanderaient pour entrer sur le territoire. Une décision qui ne relève pas de la qualité de la Dorna.
Ainsi, si le Grand Prix d’Australie devait avoir lieu demain, les pilotes ne pourraient pas rallier le paddock sans schéma vaccinal complet, puisque celui-ci leur serait demandé pour se rendre dans le pays. « La nécessité d’un vaccin ou d’une quarantaine pour entrer dans le pays, comme nous l’avons vu dans le cas de Djokovic, est une chose qui vient d’un échelon supérieur, de l’État, fait remarquer Carmelo Ezpeleta. À l’exception du cas concret de l’Australie, un test PCR négatif suffit pour entrer dans le paddock MotoGP. »
Mais l’Australie n’est pas à l’agenda avant octobre. D’ici là, de nombreux autres pays auront été visités. Premier d’entre eux : le Qatar, le week-end du 6 mars. Et contrairement à 2021, aucune bulle sanitaire ne sera imposée. Pilotes, ingénieurs, équipes, journalistes (etc.) pourront loger dans l’hôtel qu’ils souhaitent, et se déplacer où ils veulent durant l’événement. Un nouveau signe de retour à la « normale », un mois après que le MotoGP se soit rendu en Asie pour la première fois depuis deux ans.
La bulle sanitaire devrait être de mise pour les Grands Prix d’Indonésie, d’Argentine et des États-Unis, qui suivront celui du Qatar. Il n’est en revanche pas prévu qu’elle soit en place en Europe, où douze épreuves vont avoir lieu d’avril à septembre. « Cependant, la première course européenne se déroulera fin avril à Portimao, donc il reste encore beaucoup de temps. Attendons de voir comment évolue la situation », avise le patron de la Dorna.