Les deux premiers Grands Prix de la saison ont mal tourné pour Valentino Rossi, mais son bras-droit, Alessio Salucci, rappelle que « la saison ne fait que commencer », et qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions quant à son futur.
Une semaine après sa dégringolade du Grand Prix du Qatar, où il est arrivé 12e après s’être qualifié 4e, Valentino Rossi a connu un nouveau week-end compliqué à Losail. Jamais dans le rythme du vendredi après-midi au dimanche soir, l’Italien a connu la plus mauvaise qualification de sa carrière à la régulière (21e), avant d’échouer à la porte des points en course (16e).
Pourtant, Valentino Rossi s’est battu, et sa motivation n’est pas à questionner. À peine rentré du Qatar, le pilote Yamaha était déjà de retour à l’entraînement dans son MotoRanch, où il s’est préparé tout l’hiver. La moto fonctionne bien, assure-t-il. Son manque de vitesse ? Des soucis avec ses pneumatiques, notamment l’arrière qui l’handicape depuis des mois, a-t-il expliqué.
Le problème est qu’à 42 ans, le nonuple champion du monde n’a plus vraiment le temps d’avoir des soucis. Une décision concernant son avenir en MotoGP doit tomber d’ici deux à trois mois, au moment de la mi-saison. S’il se sent suffisamment compétitif, il essaiera de prolonger jusqu’à fin 2022. Sinon, la saison 2021 sera la dernière de sa carrière internationale, débutée en 1996.
Fini, Valentino Rossi ? Non, répond Alessio Salucci, dit Uccio, qui l’a accompagné tout au long de ce voyage en Grand Prix. L’homme assure, dans un long entretien accordé au média italien Gpone, qu’il n’est pas encore question de parler de retraite.
D’abord parce que, même si le Grand Prix du Doha peut sembler catastrophique, il y a quand même du positif à y trouver, explique-t-il : un rythme plus constant en course, et un chrono amélioré par rapport à la première épreuve de Losail. « Mais nous savons que seuls les résultats comptent », et cette 16e place ne suffit pas.
Ensuite, parce que le pilote italien aime toujours ce qu’il fait, et qu’il ne faut pas le sous-estimer. Valentino Rossi l’a déjà prouvé à de multiples reprises au cours de sa carrière, il est travailleur, « hargneux. Il s’est toujours relevé face aux difficultés et je suis convaincu qu’il le fera à nouveau cette fois ».
« Deux courses ne peuvent pas décider du futur de Valentino », rappelle-t-il aussi, alors que tout s’est pour l’instant passé sur le même circuit de Losail. Trop tôt pour tirer des conclusions. « Le championnat du monde ne fait que commencer et nous verrons comment cela va aller dans les prochains Grands Prix. Si sur les 4-5 prochaines courses il est fort et compétitif, il continuera sûrement en MotoGP. Autrement nous verrons ce que nous pouvons faire. »
Les épreuves à venir du championnat seront donc décisives, notamment la suivante, le Grand Prix du Portugal, dès le week-end prochain. Valentino Rossi y avait terminé 12e l’an dernier ; il faudra essayer de retrouver le top-10 cette année. « Je peux dire que Valentino veut rouler et je suis convaincu que nous le verrons bientôt à nouveau rapide avec la Yamaha. Malheureusement, au Qatar le championnat n’a pas commencé dans la bonne direction, mais je suis convaincu qu’il redeviendra rapide à Portimao. »
Championnat après le GP de Doha : 1. Zarco 40 pts, Quartararo 36 (-4), 3. Viñales 36 (-4), 4. Bagnaia 26 (-14), 5. Rins 23 (-17)… Classement complet ici
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