Lin Jarvis (Yamaha) se dit « triste » d’avoir dû se séparer de Maverick Viñales, avec qui l’objectif d’être champion du monde n’a pas été accompli. Présent dans le paddock depuis de nombreuses années, il confie que le comportement de son ex-pilote au Grand Prix de Styrie était pour lui inédit.
Maverick Viñales était, comme en Autriche, le grand absent du Grand Prix de Grande-Bretagne, ce week-end. Sa non-présence sur la grille est le résultat d’un été des plus mouvementés, où les tensions entre Yamaha et lui ont atteint leur apogée.
Insatisfait du matériel dont il disposait (en dépit du fait que son coéquipier Fabio Quartararo domine le championnat) et du traitement qu’il recevait, Maverick Viñales a d’abord obtenu, fin juin, la résiliation d’une partie de son contrat. Initialement signé jusqu’à fin 2022, il pouvait finalement quitter la firme japonaise à l’issue de la saison en cours.
Mais le divorce s’est accéléré quand, début août, le champion du monde Moto3 2013 a malmené sa moto lors du Grand Prix de Styrie. Frustré par les problèmes rencontrés en course (il a calé sur la grille et a dû partir depuis la voie des stands, disputant l’épreuve en queue de peloton), il a mentalement explosé dans les derniers tours, puis volontairement emmener sa Yamaha au rupteur.
Cet incident a conduit son employeur à le suspendre pour le Grand Prix suivant, en Autriche. Avant que les deux parties ne se séparent finalement avec effet immédiat, laissant Maverick Viñales libre de tout contrat. Une opération qui pourrait lui permettre de finir la saison 2021 avec Aprilia, où il officiera en 2022 aux côtés d’Aleix Espargaro.
Patron de Yamaha Motor Racing, Lin Jarvis a eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet pendant le Grand Prix de Grande-Bretagne, ce week-end. Voici sa version des faits, livrée à MotoGP.com et traduite par nos soins.
Lin Jarvis : « C’est vraiment dommage que notre partenariat ait dû se terminer plus tôt que prévu, et pas d’une manière positive. Nous avons commencé cinq ans plus tôt avec l’intention d’accomplir une mission ensemble : devenir champions du monde. Ça n’a pas fonctionné. »
« Je dirais que la séparation finale s’est déroulée en deux phases. Dès Assen, nous nous étions mis d’accord pour arrêter un avant plus tôt que prévu. C’était un accord mutuel : le pilote n’était pas heureux de sa situation chez Yamaha, il voulait partir, nous l’avons compris. Nous n’avons jamais voulu garder quelqu’un dans le team qui ne soit pas heureux. Nous avons accepté, car c’était dans notre intérêt commun de se séparer, mais faisons-le avec style, de manière professionnelle, finissons la saison, car ce n’est jamais une bonne chose d’arrêter en cours de saison. Telle était l’intention claire de Yamaha et Maverick à Assen. »
« Mais tout a changé après la trêve estivale, à la première course en Styrie. Ce qu’il s’est passé est extraordinaire ; je suis dans le milieu depuis pas mal d’années et je n’avais jamais vu quelque chose comme ça avant. Par conséquent, nous avons suspendu le pilote pour la deuxième course, le GP d’Autriche. Puis, nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que nous devions nous séparer. »
« J’en suis très triste, triste de la manière dont ça affecte notre saison, triste pour Maverick que nous n’ayons pas pu continuer. Mais je lui souhaite le meilleur pour le futur, et j’espère qu’il trouvera ce qu’il cherche dans un autre environnement qui lui conviendra mieux. »
Cal Crutchlow occupe actuellement le poste de Maverick Viñales, mais le Britannique reprendra bientôt sa vie de pilote d’essai. Il attend pour cela le retour de blessure de Franco Morbidelli, qui va bénéficier d’une promotion, de l’équipe satellite (Petronas Sepang Racing Team) à l’officielle (Monster Energy). Son remplaçant dans le team malaisien sera Andrea Dovizioso.
Jarvis n’a jamais vu ça auparavant di t-il, il est amnésique !!! John Kocinski avait volontairement cassé le moteur de sa Suzuki après avoir terminé troisième du GP des Pays-Bas 250cc en 1993. Vinales n’as rien cassé lui, en comparaison c’est rien du tout.
Kocinski n’avait pas casse le moteur du 250 Suzuki non plus, il avait fait de très longs rupteurs.
https://www.pressemag.fr/2019/10/03/paddock-gp-com-kocinski-pas-comme-les-autres/
Non il le casse pendant le tour d’honneur jette la moto et rentre à pied. Puis Poncharal le vire.
Je me souviens bien de ce moment devant ma tv.
[…] L’histoire entre Maverick Viñales et Yamaha est terminée. […]