Trois fois vice-champion du monde, Andrea Dovizioso se satisfait de ses résultats. Mais un problème reste à résoudre, et pas des moindres : battre Marc Marquez.
Après avoir créé la surprise en tenant tête un long moment à Marc Marquez en 2017, puis confirmé en finissant à nouveau vice-champion du monde MotoGP, Andrea Dovizioso a à nouveau répété cette performance en 2019. « C’est un grand résultat. À mon avis, c’est une erreur que de le voir de manière négative », dit-il au média de sa ville, Forli Today.
L’Italien sait en effet que ses résultats, bien que très bons – il compte 12 victoires, 26 podiums et trois places de dauphin ces trois dernières années –, sont un peu éclipsés par le fait que Marc Marquez domine outrageusement les débats. « C’est une grande satisfaction d’avoir réussi ça avec Ducati. Nous avons été compétitifs, mais nous avons croisé Marc Marquez sur notre chemin, et tous ont eu des difficultés face à lui. »
Sans la présence du pilote officiel Honda, l’histoire serait effectivement bien différente pour Andrea Dovizioso, qui serait sans doute triple-champion du monde MotoGP. Son compatriote Valentino Rossi l’avait signalé : « Le vrai problème, c’est Marquez. Il est le meilleur pilote et possède la meilleure moto du plateau. »
À bientôt 34 ans, Dovi prépare une saison 2020 qu’il voit comme une nouvelle opportunité de décrocher la couronne. Mais tout au long de l’année 2019, il n’a cessé de dire que les adversaires progressaient, et qu’ils étaient de plus en plus nombreux. « Nous savons que ce sera compliqué. En plus de Marc, il y a les pilotes Yamaha et aussi Suzuki. Je crois que les fans vont bien s’amuser parce qu’il y aura beaucoup de candidats au titre. »
Après les premiers tests de Valence et de Jerez, l’Italien a jugé le travail « très intéressant » et confirme que des progrès ont été faits sur la GP20. « Mais on a clairement besoin de quelque chose de plus, parce que la vitesse actuelle n’est pas suffisante pour jouer le titre ».
La différence entre les deux châssis utilisés étant conséquente, l’Italien se donne du temps pour « l’étudier, le comprendre et mieux analyser les retours apportés. On aimerait progresser un peu plus en milieu de virage, mais on a progressé alors c’est positif. Il sera très important de comprendre pourquoi il y a eu une amélioration, pour pouvoir progresser encore plus. Parfois l’amélioration est infime, mais si on comprend pourquoi, alors on peut avoir de la marge pour faire de plus grands progrès ».