Une semaine se termine. On aurait aimé que ce soit une semaine de pré-saison normale, où l’actualité du sport moto baigne dans un calme relatif. Le calme avant la tempête, celle prévue en mars, quand les moteurs des 22 pilotes MotoGP vont à nouveau rugir sur le circuit qatari de Losail, théâtre des essais hivernaux puis du premier Grand Prix de l’année. Mais ce n’est pas une semaine normale. C’est une semaine triste, où le paddock s’est trouvé endeuillé par le départ vers d’autres cieux, le 23 février, de Fausto Gresini.
L’Italien, âgé de 60 ans, a perdu la vie des suites de son infection au Covid-19. Touché par la maladie peu avant les fêtes de Noël, il avait été hospitalisé fin décembre, à Imola puis Bologne. Son combat a duré presque deux mois. Deux mois durant lesquels Fausto est passé par tous les états.
Quand, le 18 février, après une rechute, sa situation a été qualifiée de « critique » par le Docteur Nicola Cilloni, et que les messages de ses proches se sont faits inquiétants, on a compris que quelque chose était en train de se passer. On croisait les doigts, espérant que le pire n’adviendrait pas. Comme l’a dit Aleix Espargaro, pilote de l’Aprilia Racing Team Gresini, « malheureusement il n’a pas pu gagner cette course ».
Une semaine se termine, et c’est une bien triste semaine. Triste pour l’ensemble de la communauté motarde, parce que Fausto Gresini n’était pas simplement un ancien pilote devenu dirigeant sportif. La moto était sa vie, et Fausto Gresini était la moto. Il l’incarnait dans son ensemble, dans tout ce qu’elle a de plus brillant, de plus dévoué et de plus tragique.
Brillant, d’abord, parce que Fausto Gresini était un sacré pilote, double-champion du monde 125cc en 1985 et 1987, avec 41 Grands Prix remportés pour 47 podiums. Brillant, parce qu’à ces deux titres se sont ajoutés ceux en tant que patron d’équipe : l’équipe Gresini Racing, avec laquelle il a fait triompher Daijiro Kato en 250cc (2001), Toni Elias en Moto2 (2010), Jorge Martin en Moto3 (2018) et Matteo Ferrari en MotoE (2019). Sans parler des nombreux succès obtenus par les dizaines d’autres pilotes passés dans ses rangs.
Dévoué, ensuite, parce que Fausto Gresini était sur tous les fronts du sport moto. Né à Imola en 1961, il s’était mis à courir à l’âge de 17 ans, arrivé sur les Grands Prix en 1983 et resté jusqu’en 1994. Les gants à peine raccrochés, il travaillait déjà à la suite avec sa propre écurie, portée sur la scène internationale en 1997, jamais quittée depuis.
Depuis 2019, Gresini Racing est engagé dans les quatre catégories du championnat du monde : MotoGP, Moto2, Moto3, MotoE. Elle est la seule équipe à le faire avec le Sepang Racing Team, et alignera pas moins de 8 pilotes en 2021. Aucun autre team ne peut se vanter d’un tel escadron, symbole et fruit des efforts de plusieurs décennies.
Tragique, enfin, parce que le fils de Fausto, Lorenzo Gresini, a raison quand il lui dit que « le destin a vraiment été cruel avec toi ». Il a notamment eu à affronter la disparition de deux de ses meilleurs pilotes : Daijiro Kato, mort suite à une chute lors du Grand Prix du Japon 2003, puis Marco Simoncelli, tombé au combat pendant le Grand Prix de Malaisie 2011. Des drames qui ont marqué l’histoire du sport moto, mais aussi sa vie personnelle.
Plusieurs moments nous viennent à l’esprit en pensant à sa carrière. Citons-en un en particulier, parce qu’il illustre tant et tant de choses de la vie de Fausto Gresini, et de ce qui caractérise cette passion.
Nous sommes le week-end du 6 novembre 2011 au Grand Prix de la Communauté valencienne, le dernier de la saison. Marco Simoncelli, pilote San Carlo Honda Gresini en MotoGP, a perdu la vie deux semaines plus tôt sur le circuit de Sepang. Le paddock est sous le choc, et la participation du team est un temps incertaine, avant d’être finalement actée, avec l’objectif de rouler en hommage au pilote italien disparu.
Dans la section Moto2 de l’équipe Gresini figure Michele Pirro. Il n’a jamais remporté de GP, et pointe à ce moment-là à la 16e place du championnat. Ses meilleurs résultats : un podium à Silverstone (3e), et quatre autres tops-10 à Losail (8e), Jerez (9e), Sachsenring (10e) et Sepang (7e). Pas de quoi en faire un prétendant à la victoire, de près comme de loin. Pourtant, ce week-end là, quelque chose se passe.
Aux essais, l’Italien va chercher la première – et seule – pole de sa carrière en battant de 9 petits millièmes Yuki Takahashi, lui aussi pilote Gresini. Le lendemain, les rôles s’inversent et Yuki Takahashi part en tête. Au troisième tour, les deux machines Gresini Racing mènent la course. Le Japonais chute, Michele Pirro se retrouve seul leader et s’en va, comme transcendé.
Numéro 58 sur le casque et le carénage, en mémoire de Marco Simoncelli, il coupe l’arrivée en vainqueur, plus de six secondes devant Mika Kallio et Dominique Aegerter. Sous le casque, l’émotion le déborde. Dans les stands, un autre homme est aussi en larmes : Fausto Gresini. Vient le moment des retrouvailles dans le parc fermé. Le chef d’équipe serre son pilote dans les bras. À Valence, le temps s’est arrêté. Les secondes qui passent leur appartiennent, à eux et à Marco Simoncelli. Tout est là. Toute la magie du sport moto, dans ce qu’il a de plus tragique et de plus glorieux.
Une triste semaine se termine, mais une autre va commencer. Le coup d’envoi de la saison 2021 de MotoGP approche. Fausto Gresini est parti mais « the show must go on », ce show auquel il devait participer. Son nom sera bien au départ, puisque Gresini Racing sera de toutes les catégories. Un nom, mais également une présence, témoin de la trace laissée par Fausto dans l’univers des Grands Prix.
« Nous avons écrit de nombreuses pages de l’histoire de la moto, nous sommes désormais reconnus dans ce paddock », se réjouissait-il dans une interview enregistrée 2017. Reconnu, il l’était. Oublié, il ne le sera pas. « Nous vivons pour la moto », disait-il encore. La moto, c’était la vie de Fausto Gresini. La moto, c’était Fausto Gresini.
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[…] 2022 a pris du retard, notamment en raison des problèmes de santé rencontrés par Fausto Gresini, disparu fin février après près de deux mois de lutte contre le Covid-19. Un mois plus tard, rien […]
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