Marquez souffre désormais plus de l’épaule que de l’humérus

La récupération de Marc Marquez se poursuit. L’humérus, fracturé en juillet 2020, va mieux, mais d’autres complications sont apparues. L’épaule droite est aujourd’hui ce qui lui pose problème pour piloter correctement. « Pas prêt pour être rapide », il s’attend à un Grand Prix d’Italie difficile. Synthèse de sa conférence de presse.

Les douleurs à l’épaule sont de retour et remplacent celles au coude.

« Mon bras s’améliore et j’ai chaque fois plus de force. L’humérus progresse. Sur une récupération de cette magnitude, quand tu trouves des solutions à des limites, d’autres apparaissent. L’humérus a progressé, également le coude, l’endroit qui me faisait le plus mal. Maintenant c’est l’épaule. L’humérus est relié à l’épaule. J’avais été opéré de l’épaule dans le passé, et peut-être n’étais-je pas à 100 %, mais ça allait bien. Nous essayons de comprendre ce qu’il se passe avec les médecins. Ils me demandent du temps. Au final tu dois être patient, donner au corps le temps dont il a besoin. Mais chaque fois que ce sera possible, je me donnerai à 100 %. »

« Je me suis entraîné en 600cc. D’habitude je ne le fais jamais, mais je l’ai fait mardi pour bien comprendre quelle était ma situation. Je ne pilote toujours pas bien sur la MotoGP, je n’ai pas une bonne position, donc j’ai essayé une moto de ce genre pour comprendre quelle est la meilleure position. Je me suis immédiatement rendu compte que je ne peux pas piloter avec une bonne positon, car si je le fais la douleur à l’épaule augmente.

L’hypothèse d’un nouvel arrêt a été sur la table après le Grand Prix d’Espagne.

« Après Jerez nous avons parlé de la possibilité d’arrêter une nouvelle fois, nous en avons discuté avec les médecins. Mais au final, même les médecins ont dit que c’était bien d’introduire du MotoGP dans ma récupération, parce que je peux piloter d’autres motos mais, c’est pour progresser il faut rouler avec celle de course. Et pas seulement à Jerez ; c’est dans l’air, selon si l’inflammation est plus grande ou qu’il y a plus d’irritation. J’étais le premier à vouloir rouler au test de Jerez (il a fait quelques tours puis a été stoppé par la douleur, NDLR), mais quand tu roules et vois que c’est dangereux et qu’il n’y a rien à gagner, ça n’est pas la peine. »

Le tracé du Mugello lui réserve un Grand Prix d’Italie difficile, pour des raisons de limitations physiques :

« Je sais très bien où j’en suis, ce sur quoi je dois progresser et j’ai un objectif. Je me bats et progresse en ce sens. Je ne suis pas prêt pour aller vite. J’ai des limitations qui progressent, mais qui sont toujours là. Après une blessure de neuf mois, il faut du temps pour que le corps soit bien. Quand ce sera le cas, j’espère être le Marc d’avant. Pour l’instant la progression est ascendante, ici nous savons que nous allons souffrir et que les sensations ne seront pas bonnes. Le Mugello est un circuit très physique, ce sera difficile. je dois accepter où je suis et faire mon week-end. »

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