Jerez, Zarco (8e) : « Le potentiel de la Ducati est très élevé »

Huitième du Grand Prix d’Espagne, Johann Zarco ne saute pas au plafond mais prend ce qu’il y a à prendre de son résultat : un top-10 positif, des points pour le championnat et la confirmation du potentiel qu’il avait vu en la Ducati.

Une course globalement positive : « Je suis content de prendre 8 points parce qu’après ma chute à Portimao, c’était important de continuer à avancer au championnat. C’était l’objectif principal. La Ducati a le potentiel d’être rapide mais je n’ai pas pu l’utiliser à tous les tours. Le rythme était assez bon, mais en ayant des problèmes pour être très à l’aise, la course devient plus difficile sur la fin. Je suis content de voir des pilotes Ducati 1 et 2, cela confirme mon feeling : le potentiel de la Ducati est très élevé. Quand je serai en mesure de tout bien faire, je serai encore plus compétitif. »

Un départ prudent : « Je n’ai pas fait une superbe sortie de grille, et les autres étaient vraiments confiants sur les cinq premiers virages, alors que je n’arrivais pas à mener la moto où je le voulais. Rins avait un poil trop de confiance et a chuté, Binder aurait pu faire une grande course s’il n’était pas tombé : on voit qu’on est à la limite, et parfois, quand on essaie de faire la différence, on peut être surpris. Je n’ai pas voulu faire cette erreur. »

Pas loin au championnat : « Terminer la course fait du bien. Sur le coup c’était une petite déception parce que 8e n’est pas extra, mais quand je vois que je suis à seulement 7 secondes des premiers, c’est pas énorme. Surtout que j’avais quelques soucis et que je n’étais pas complètement à l’aise. Ma chance pour le championnat est que Fabio n’ait pas pu prendre beaucoup de points ; s’il avait gagné, je pense que l’écart aurait été plus important, donc de ce côté-là disons qu’il y a du positif. »

Le test de lundi : « Ce sera principalement du travail sur les suspensions. Nous sommes déjà compétitifs donc nous n’avons pas besoin d’une révolution, seulement de trouver quelque chose qui me permette de me sentir mieux. »

Bagnaia qui explique que l’entraînement de la VR46 Riders Academy peut les préserver du arm-pump expérimenté par Quartararo : « Je peux être d’accord. À mon avis ils s’entraînent avec beaucoup d’intensité au Ranch. J’ai eu mal à l’avant-bras droit à la fin car c’est celui qui contrôle un peu tout, mais je sais que c’est plus un manque de repères et d’aisance qu’un syndrome des loges. Ça va tellement vite, parfois on est pas tout à fait à l’aise, on sait qu’on peut aller vite, on tente et ensuite le corps arrive un peu à la limite. Je pense qu’il y a de ça. Après, Bagnaia gère très bien la longueur des courses, il semble très calme donc il arrive à ne pas ‘surforcer’ quand ça ne va pas bien. »

Une compétition de plus en plus physique : « On accélère plus fort et l’aérodynamique est aussi là pour freiner plus fort, donc physiquement je vois que le corps a évolué avec le temps. SI je n’avais pas gagné en force pure, à un moment je serais limité. On voit qu’on a tous de bons gabarits devant. »

Ce qui est arrivé à Quartararo à Jerez

Championnat après le GP d’Espagne : 1. Bagnaia 66 pts, Quartararo 64 (-2), 3. Viñales 50 (-16), 4. Mir 49 (-17), 5. Zarco 48 (-18)… Classement complet ici

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