Andy Verdoïa est à Valence pour la deuxième épreuve du championnat d’Europe Moto2, ce week-end. Il raconte à GP-Inside les coulisses de son aventure avec le VR46 Master Camp Team.
Andy Verdoïa avec la VR46, ça continue. Deux semaines après ses débuts en Moto2 à Estoril, le Français poursuit sa mission de remplacement dans le VR46 Master Camp Team. Il sera en piste ce jeudi à Valence, pour la deuxième étape de la série CEV.
Le Niçois, qui n’avait jusqu’à il y a peu jamais roulé en Moto2, a été contacté par l’équipe mi-avril, une semaine avant la course d’Estoril, pour prendre la place d’un pilote blessé. « C’était incroyable, je ne m’y attendais pas, raconte-t-il à GP-Inside. J’étais déjà content de participer au championnat d’Italie, car avec le Covid-19 c’est compliqué pour les budgets. Quand on m’a appelé pour le CEV, j’ai réfléchi puis conclu que je ne pouvais pas rater ça. »
En quelques jours, Andy Verdoïa est passé de sa Yamaha YZF-R6 à une Kalex Moto2 sur laquelle il avait tout à découvrir. « Je m’attendais à une moto très compliquée car c’est généralement difficile de s’adapter à la Moto2. Il faut beaucoup de kilomètres pour commencer à comprendre. En montant dessus j’ai vu que le châssis est beaucoup plus rigide et les pneus beaucoup plus durs que ceux que je suis habitué à utiliser. C’était compliqué, étrange de rouler avec un châssis aussi rigide après avoir passé toute une saison en 600cc. »
En progrès tout au long du week-end, le tricolore est arrivé à se qualifier 8e à Estoril, avant d’aller chercher des places de 10e et 12e en course. Positif pour une première, dans une compétition relevée et où plusieurs pilotes sont des habitués de la catégorie. « J’étais content de la progression, car au fur et à mesure des tours, on a amélioré les chronos et on s’est vite rapprochés des hommes de devant. L’objectif était d’améliorer et prendre du plaisir. Progresser, comprendre la moto pour, pourquoi pas, avoir la chance de continuer sur une saison complète dans le futur », glisse-t-il.
Le futur, Andy Verdoïa l’a devant lui. Valence est pour l’instant la dernière étape de son programme CEV, avant de retourner en Italie pour la suite du championnat national de Supersport. « J’ai fait un entraînement en 600 donc je vais devoir me réhabituer à la Moto2, mais j’ai quand même une idée de comment ça fonctionne. Refaire un top-10 serait plus que bien, mais je n’ai pas d’objectif en termes de résultats, nous indique-t-il. L’objectif, c’est de continuer à progresser. »
À 18 ans, il vit cette expérience « au jour le jour », comme une opportunité de plus pour se montrer. « Mon objectif, comme pour la plupart les pilotes, est d’arriver en championnat du monde, d’arriver à être pilote professionnel et de pouvoir vivre de ma passion. » La suite dès demain avec les premiers essais du CEV de Valence.
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