Qualifié troisième à Mandalika, Johann Zarco a beaucoup à gagner en réussissant un bon départ en course. La saleté du circuit risque en effet de limiter les possibilités de dépassement, alors mieux vaut partir devant et ne pas être perturbé par les adversaires, a-t-il expliqué en conférence de presse. Une partie du travail a été faite ce samedi ; reste à terminer l’ouvrage dimanche.
Q2 assurée le vendredi, chute en FP4 et première ligne : « C’est bien parti dès le vendredi, où j’ai pu faire un bon tour en FP2. Ne pas être stressé en FP3 (car il pleuvait donc le passage en Q2 était assuré) a été utile. J’ai chuté en FP4, il semble que j’ai touché un peu d’huile de Rins car c’est un endroit où, normalement je ne pouvais pas tomber comme ça. C’est bien d’avoir eu le drapeau rouge pour avoir le temps de rentrer aux stands. Ensuite j’ai essayé des pneus plus durs. Pour moi ils fonctionnent assez bien, donc ça peut être un bon choix en cas de conditions très chaudes. »
« Après mon premier run de Q2 j’ai vu que faire 1’31 serait difficile, donc j’ai essayé de suivre quelqu’un, mais je n’étais pas le seul à le faire. Bastianini était devant, j’ai fait de mon mieux et est arrivé ce 1’31 3. Je suis content d’être en première ligne. (…) Les réglages préparés durant le test de pré-saison ont été très utiles pour bien commencer le week-end. »
Les Ducati compétitives sur un circuit sans grande ligne droite : « Je m’attendais à avoir plus de mal par rapport aux autres, car je disais que nous n’allions pas avoir l’avantage du moteur. Mais peut-être que la nouvelle carcasse du pneu arrière nous gêne moins que les autres constructeurs. »
Bien partir sur un circuit où il sera difficile de dépasser en raison de la saleté : « On continue à travailler sur la GP22. Au Qatar on avait du mal avec les départs, ici les essais (de départ) se sont bien mieux passés. On verra demain comment ça va se passer avec les adversaires. Je pense que troisième, pour la ligne du circuit, est une position assez bonne, et qu’il y a une chance de faire un bon départ. (…) Rester devant sans être gêné par les autres serait la meilleure course que nous puissions avoir. Je pense qu’avoir un ou deux pilotes devant sera ok, mais i c’est plus ça deviendra très difficile. »
Le nouveau pneu arrière apporté par Michelin pour ce Grand Prix : « On peut sentir la différence. On dirait qu’il y a moins de performance et de grip, mais quand je me suis comparé aux autres, on dirait que je perds moins qu’eux par rapport au test. J’essaie de garder ce feeling et de rester devant. Pour la course, avoir peut-être moins de performance mais une meilleure constance peut être bien. Je ne ressens pas autant le drop (chute de performance liée à l’usure, NDLR) que durant le test. Il faudra voir demain car nous n’avons pas eu l’opportunité de faire la distance de course, 27 tours. Mais je pense que de toute façon, Michelin travaille pour améliorer la sécurité. »
Les travaux effectués sur le circuit après le test de pré-saison : « Le nouvel asphalte, du dernier virage au virage 5, est assez bien. Il y a deux taches qui ne peuvent pas sécher rapidement, et il faut garder un marge ; c’est possible au virage 2 mais pas au 5, et Franco (Morbidelli) y a perdu l’avant. C’est très piégeux mais je pense qu’ils ont quand même fait du bon travail. Le feeling avec le grip est aussi assez bon. Par rapport au test on reçoit moins de pierres, même l’ancien asphalte paraît plus propre que la dernière fois. Mais en course ce sera quand même très piégeux et dur d’être en groupe. »
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