Pourquoi avoir choisi le Grand Prix de Malaisie : « Nous ne pouvions l’organiser qu’après la fin du championnat du monde Superbike et il restait trois options. Valence aurait été la plus confortable (car c’est en Europe), mais je veux profiter de cette expérience et je n’avais pas confiance en moi pour rouler fin novembre. Sepang est un de mes circuits de préférés et, sans mentir, les lignes droites vont m’aider ! »

Son expérience avec la nouvelle Ducati MotoGP : « J’ai fait trois tests à Misano : deux pour moi et un pour remplacer Pirro, car Ducati avait des pièces à essayer pour l’année prochaine. J’ai eu de bonnes sensations et c’est pour cela que j’ai décidé de faire ce Grand Prix. Je ressens qu’aujourd’hui le pilote a moins de contrôle qu’avant, cela dépend plus des réglages, de l’aérodynamique, de l’électronique. La moto compte plus. En tant que pilote, je ne suis pas content d’avoir tous ces systèmes qui aident à rouler, je préfère pouvoir faire la différence. »

Troy Bayliss wild-card vainqueur à Valence en 2006 : « Cette époque était très différente, tout le monde n’avait pas les mêmes pneus. Je pense qu’il est maintenant presque impossible de répéter ce que Troy a fait. Aujourd’hui tout le monde est très proche, tu peux avoir 20 pilotes en une seconde. Si tu es à 7 dixièmes, tu es déjà loin derrière ! C’est pour cela que je ne veux pas parler de résultat. Je n’ai aucune attente de résultat, je veux juste m’amuser.»

Dani Pedrosa wild-card et quatrième à Misano en septembre : « Il m’a mis encore plus de pression (rires). Tout le monde me dit que s’il l’a fait, je peux le faire ! Notre situation est différente. Dani a fait beaucoup de kilomètres sur la KTM et il était rapide à Misano. Moi, je manque d’expérience avec cette moto, donc ce sera important de retrouver rapidement la confiance. J’aime la piste mais elle est très difficile, donc l’important sera d’avoir rapidement un bon feeling sur la moto. »

La course au titre entre Bagnaia et Martin : « Logiquement, Ducati préférerait que le pilote de l’équipe officielle gagne, mais c’est un duel tellement équilibré qu’il se décidera en piste, sans aide pour l’un ou l’autre. Je considère Jorge (Martin) comme plus fort mentalement et en termes de confiance dans la moto, mais la tranquilité et la sérénité qu’apporte à Pecco (Bagnaia) le fait d’être déjà champion pèsent beaucoup. On verra si gagneront la vitesse et l’ambition de Martin, ou la tranquilité et l’expérience de Bagnaia. »

Le Championnat MOTUL FIM World Superbike est terminé pour 2023, mais un pilote sera occupé pendant encore quelques semaines. Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) se rendra d’Espagne en Malaisie pour participer au Grand Prix de Malaisie de cette année en tant que wildcard. Ce sera la première fois que le numéro 1 du WorldSBK courra en MotoGP depuis 2018 et, avant son retour, le directeur de l’équipe Aruba.it Racing – Ducati, Stefano Cecconi, a présenté un aperçu de l’événement.

À Sepang, ce ne sera pas la première fois que le double Champion WorldSBK montera au guidon de la Ducati Desmosedici GP, après l’avoir testée à plusieurs reprises cette année. Le premier a eu lieu à Misano en juin et il a réalisé un meilleur temps de 1’32.590, affichant un rythme impressionnant même s’il n’a pas tenté de contre-la-montre pour cette première apparition de l’année sur une machine MotoGP. Un autre test a suivi plus tard dans l’année alors qu’il était appelé tardivement pour remplacer le pilote d’essai Michele Pirro, blessé, l’Espagnol testant des pièces de 2024 pour le constructeur basé à Bologne.

Cependant, pour Bautista, la préparation est terminée et le Grand Prix approche à grands pas. Pour sa première course en cinq ans dans le Championnat, les attentes seront limitées mais chaque pilote cherche toujours à faire du bon travail. S’exprimant lors de la manche espagnole de fin de saison, Cecconi envisageait avec impatience cette participation wildcard en exprimant comment il pensait que le n°1 se sentait avant la course et en répondant à une question sur ses attentes.

Cecconi a déclaré : « C’est difficile à dire parce qu’Alvaro n’y va pas juste pour être sur la grille. Il a fait le test et l’a apprécié ; c’était un test important. Il en a fait un deuxième par hasard. Je pense que, dans son cœur, il a commencé à voir grand. Bien sûr, on ne peut pas viser la victoire en ne participant qu’à une seule épreuve. Je ne le vois pas y aller juste pour s’amuser. Je pense qu’il s’attend à être fort sur cette piste, surtout s’il fait chaud. Sans pression car le Championnat est fini ici, il peut donc profiter de la wildcard sans se soucier de son propre Championnat. Ce sera amusant, je pense. »

Le Grand Prix de Malaisie aura lieu la semaine prochaine à Sepang, avec un début d’action vendredi avec les Essais libres 1 à 10h45 heure locale (GMT+8) avant les Essais à 15h00. Samedi, place à une journée bien remplie avec les Essais libres 2 avant de passer directement aux Qualifications à partir de 10h50. Le Sprint Tissot est prévu à 15h00 puis, dimanche, le Grand Prix sera à nouveau à 15h00.
Suivez la couverture de la participation de Bautista en Malaisie grâce au VidéoPass WorldSBK !

Horaires/Programme GP de Malaisie (attention au décalage horaire !)

« I’m back » (« Je suis de retour »), affichait Andrea Iannone sur son casque, ces mardi et mercredi. Près de quatre ans après sa suspension pour dopage, l’Italien s’apprête à reprendre la compétition en championnat du monde. Il a rejoint le paddock du World Superbike (WorldSBK) et pilotera dans la catégorie pour le Team GoEleven. Sa suspension est encore active mais le règlement lui autorisait à participer au test de pré-saison 2024 qui a eu lieu à Jerez. Et où il a déjà marqué les esprits.

L’ancien pilote MotoGP s’est entraîné en privé ces derniers mois, mais un événement du jour est un ton au-dessus. Il découvrait également la Ducati Panigale V4 R en configuration WorldSBK, ainsi que les pneumatiques Pirelli. Les conditions météorologiques humides du mardi l’ont empêché de véritablement s’aventurer en piste (26 tours). Mais mercredi, Iannone a pu passer 69 fois sur la ligne, et aller chercher un 1’39.335. Un chrono qui lui aurait permis de se qualifier douzième en Superpole, samedi.

Cinquième de cette journée de test, Iannone se montre déjà dans le rythme. « Mon feeling avec la moto s’est amélioré de sortie en sortie. C’est vraiment intéressant parce que je suis un peu surpris par le résultat, ainsi que par les sensations avec le pneu et tout le reste, s’étonne le pilote du Team GoEleven. Nous avons beaucoup de pain sur la planche, mais nous partons sur de très bonnes bases. C’est bien. »

Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2016 reconnaît nourrir « de grandes ambitions. Je veux revenir, mais je veux essayer de revenir au plus haut niveau. Je veux obtenir ces résultats et essayer d’arriver au sommet. Je sais que c’est très difficile parce que le niveau est très élevé. Tout le monde est proche, mais je pense que pour nous et pour le premier test, il est difficile de faire plus. La moto m’a impressionné positivement, ainsi que les pneus. Ils sont faciles à manier. Vous sentez les limites des pneus et de la moto, et je pense que c’est un bon point ».

Le championnat du monde Superbike 2024 débutera le week-end du 25 février à Phillip Island, en Australie. Iannone y retrouvera certains des adversaires qu’il affrontait autrefois en MotoGP, à l’image d’Alvaro Bautista ou de Scott Redding.

Le calendrier World Superbike 2024 dévoilé !

BMW : Razgatlioglu arrive, Baz s’en va

Toprak Razgatlioglu rejoint le ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team, où il officiera aux côtés de Michael van der Mark. Le Turc remplace Scott Redding, qui continuera avec la BMW M1000RR, mais désormais celle du team Bonovo Action BMW. Le Britannique prend le guidon de Loris Baz et sera le nouveau coéquipier de Garrett Gerloff.

Ducati : Des rookies dans un effectif remodelé

L’équipe championne, Aruba.it Racing – Ducati, poursuivra son bout de chemin avec Alvaro Bautista. L’Espagnol est rejoint par Nicolo Bulega, titré en catégorie Supersport. Michael Ruben Rinaldi perd son siège dans le team officiel mais continuera à piloter une Panigale V4 R, celle du team Motocorsa Racing. Bulega ne sera pas le seul débutant sur une Ducati en WorldSBK : on trouvera aussi Sam Lowes, appuyé par l’équipe Marc VDS Racing Team qui s’engage pour la première fois, et Andrea Iannone, qui fait son retour à la compétition avec le Team GoEleven. Pas de changement au Barni Spark Racing Team, où Danilo Petrucci a été prolongé.

Honda : Duo inchangé

Le Team HRC a renouvelé sa confiance à Iker Lecuona et Xavi Vierge, deux pilotes espagnols issus du paddock des Grands Prix, associés pour une troisième année d’affilée en WorldSBK. Le Petronas MIE Racing Honda Team ne s’est lui pas encore prononcé.

Kawasaki : Bassani comble le vide laissé par Rea

Neuf années d’aventure entre Kawasaki et Jonathan Rea viennent de prendre fin. Le Britannique s’en allant, le Kawasaki Racing Team WorldSBK a décidé de miser sur Axel Bassani, meilleur pilote indépendant en 2022 et 2023. L’Italien devient pilote officiel, un statut que conserve Alex Lowes qui est gardé par les Verts. Pas de confirmation officielle pour les équipes Kawasaki Puccetti Racing, Orelac Racing VerdNatura et TPR by Vinales Racing.

Yamaha : Rea à la une

Jonathan Rea, sextuple champion du monde, a décidé de rejoindre le team officiel Pata Yamaha Prometeon WorldSBK. Il remplace Toprak Razgatlioglu, alors qu’Andrea Locatelli a été prolongé de deux ans par la marque japonaise. Pas de changement dans le GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team, où les R1 seront à nouveau confiées à Dominique Aegerter et Remy Gardner. Le GMT94 Yamaha et le Yamaha Motoxracing WorldSBK Team doivent encore dévoiler le nom de leur futur représentant.

Yamaha perd un titre… sur une pénalité !

Quand Toprak Razgatlioglu a franchi la ligne d’arrivée de la Course 2 de Jerez en vainqueur, le Turc n’avait pas seulement remporté l’une des plus belles manches du championnat du monde Superbike 2023. Son résultat offrait à son team, Pata Yamaha Prometeon WorldSBK, le titre de champion du monde par équipes. 10 points séparaient en effet le duo des Bleus, composé de Razgatlioglu et d’Andrea Locatelli, de celui des Rouges de chez Aruba.it Racing – Ducati, où évoluent Alvaro Bautista et Michael Ruben Rinaldi.

Quelques dizaines de secondes après franchissement du drapeau à damier, la Direction de course annonçait une pénalité à l’encontre de Razgatlioglu, pour avoir mordu sur la partie verte du circuit dans le dernier tour, à la sortie du dernier virage. Le champion du monde Superbike 2021 a ainsi dû céder la première position à son successeur Alvaro Bautista, déclaré vainqueur sur tapis vert. Et cela a eu de sérieuses conséquences au classement général.

Pata Yamaha Prometeon WorldSBK et Aruba.it Racing – Ducati terminent en effet à égalité en termes de points. Le départage s’est donc fait au nombre de victoires remportées sur les courses longues, à différencier des sprints du dimanche matin. Avantage clair et net au duo Bautista/Rinaldi, avec 21 succès contre 2 pour la paire Razgatlioglu/Locatelli. L’équipe officielle Ducati est donc sacrée, et la marque italienne s’adjuge la triple-couronne du WorldSBK 2023 puisqu’elle remporte également les championnats des pilotes et des constructeurs.

Communiqué Dorna WorldSBK :

L’excitation monte pour le premier Championnat du Monde FIM Féminin de Motocyclisme qui débutera en 2024. Cet événement révolutionnaire promet d’être un complément passionnant au monde du motocyclisme, mettant en vedette des femmes pilotes s’affrontant sur la scène mondiale.

Les détails principaux de la nouvelle catégorie ont été révélés lors d’une conférence de presse qui s’est tenue lors du Round Prometeon d’Espagne sur le Circuito de Jerez – Angel Nieto en présence du Président de la FIM, Jorge Viegas, de la Directrice de la Commission des Femmes dans le Motocyclisme de la FIM, Janika Judeika, du Directeur Exécutif du WorldSBK, Gregorio Lavilla, et du Président et Directeur Général de Yamaha Motor Europe, Eric de Seynes. La Championne d’Europe 2023, Beatriz Neila, était également présente et a partagé son point de vue sur les opportunités offertes par cette nouvelle catégorie.

Le Championnat du Monde FIM Féminin de Motocyclisme 2024 comprendra six rendez-vous et un test de pré-saison, tous organisés dans le cadre du Championnat MOTUL FIM World Superbike.

1. Roud d’Émilie-Romagne, Misano World Circuit « Marco Simoncelli » – 14-16 juin
2. Round de Grande-Bretagne, Donington Park – 12-14 juillet
3. Round du Portugal, Autodromo Internacional do Algarve – 9-11 août
4. Round de Hongrie, Balaton Park Circuit – 23-25 août
5. Round d’Italie Circuit de Crémone – 20-22 septembre
6. Round d’Espagne, Circuito de Jerez-Angel Nieto – 11-13 octobre

Lors de chaque épreuve, tout se déroulera comme suit : Superpole le vendredi, Course 1 le samedi et Course 2 le dimanche, offrant aux spectateurs un week-end entier de courses pleines d’adrénaline.

Avec la YZF-R7, Yamaha sera le seul constructeur du Championnat. De plus, un seul partenaire technique et logistique supervisera tous les aspects techniques, garantissant ainsi des conditions équitables pour chaque pilote.

Les pilotes peuvent postuler pendant le processus de précandidature, qui se déroulera du 13 novembre 2023 au 31 janvier 2024. La confirmation de la participation de la part de DWO est attendue au plus tard le 15 février 2024.

Les pilotes doivent être âgées d’au moins 18 ans et peuvent choisir de courir sous le nom d’une équipe, ce qui ajoute une dimension personnalisée au Championnat.

Les frais d’inscription pour les pilotes permanents sont fixés à 25 000 €, incluant un package complet, comme la mise à disposition d’une Yamaha YZF-R7 MY 2023, d’un kit de course GYTR, de pneus Pirelli, de carburant, d’un service course et d’un accès au Paddock Village.

Parmi les avantages de se dérouler sous l’égide du WorldSBK, la nouvelle catégorie bénéficiera d’une couverture télévisuelle mondiale, de prix Pirelli et d’opportunités médiatiques garantissant la visibilité des sponsors des pilotes à l’échelle mondiale.

Le Championnat du Monde FIM Féminin de Motocyclisme sera un ajout électrisant au monde des sports mécaniques, mettant en valeur l’immense talent et le dévouement des femmes dans ce domaine.

Jorge Viegas, Président de la FIM : « Au sein de la FIM, nous avons œuvré très dur pour que de plus en plus de femmes prennent part aux courses au cours des 20 dernières années, depuis que nous avons créé la Commission Féminine. Nous avons déjà des Championnats Féminins en Motocross, Enduro et Trial, et nous aurons très bientôt un Championnat de Vitesse. Lorsque nous avons commencé à envisager un championnat de vitesse, Dorna a adhéré à ce projet et nous travaillons conjointement depuis avril, et je pense que Gregorio (Lavilla) a fait du très bon travail. Il y a une forte demande de la part des femmes pour participer à ce Championnat. Des femmes viendront du Japon, des États-Unis, d’Amérique latine et d’Europe, bien sûr. Je pense que ce sera un grand succès. »

Gregorio Lavilla, Directeur Exécutif du WorldSBK : « Lorsque nous avons démarré ce projet, nous avons réfléchi à de nombreux types de formats, à de nombreuses conditions, et nous avons abouti à une solution que nous pensons réalisable. Il s’agit d’un projet en pleine expansion qui se développera en fonction des réactions des spectateurs, des pilotes et des constructeurs. Depuis 2020, nous avons commencé à faire deux courses dans toutes nos catégories, et ce Championnat aura le même format, des qualifications et deux courses. Le calendrier des week-ends de l’année prochaine sera serré, car nous aurons beaucoup de courses. Mais je pense que c’est une bonne chose pour les fans. Je voudrais également citer tous les partenaires, comme Yamaha, qui ont répondu positivement lorsque nous avons toqué à leur porte. Aujourd’hui est un grand jour pour commencer un nouveau projet. »

Janika Judeika, Directrice de la Commission Féminine de Motocyclisme de la FIM : « Aujourd’hui est une journée spéciale puisque nous présentons le tout premier Championnat du Monde Féminin de Vitesse de la FIM. La FIM a lancé un projet dédié aux femmes dans le domaine des courses sur circuit il y a dix ans avec le tout premier camp d’entraînement sur le circuit d’Albacete, en Espagne. Quatre autres camps ont suivi entre 2013 et 2015 en République tchèque et au Qatar avec une moyenne de vingt-quatre participantes de quatre continents et douze pays. En 2014, dans le cadre de ce projet et grâce au soutien de Midori Moriwaki, une équipe exclusivement féminine a participé aux 4 Heures de Suzuka, avec Shelina Moreda et Melissa Paris, ainsi qu’en 2015 avec Shelina et Avalon Biddle. Déjà à cette époque, il était clair qu’il y avait des femmes rapides qui réclamaient leur propre championnat. Je suis presque sûre que parmi les femmes qui participeront à ce nouveau Championnat du Monde FIM, il y en aura qui auront déjà participé aux camps d’entraînement FIM de vitesse où l’objectif était de réunir des femmes rapides et de comprendre quand le moment serait venu de créer leur propre championnat. C’est maintenant une réalité ! »

Eric de Seynes, Président et CEO de Yamaha Motor Europe : « Yamaha aime gagner, mais Yamaha veut aussi soutenir le sport sous tous ses aspects, et nous pensons qu’en tant que constructeur, nous devons prendre nos responsabilités. Nous ne pouvons pas être fiers de gagner, de superviser et d’ignorer tout le reste de la pyramide. Si nous voulons être des champions, nous devons prendre soin des jeunes champions de toutes les classes et les aider à progresser année après année. De même, en motocross, nous avons toujours soutenu les pilotes féminines dans les championnats féminins. Nous avons gagné de nombreuses fois, et lorsque cette idée a été évoquée, nous avons été absolument motivés pour la soutenir, car vous devez comprendre que dans de nombreux cas, il est difficile pour les pilotes venant des championnats nationaux d’obtenir le label au niveau des Championnats du monde. Et c’est exactement la même chose pour les femmes. 30 % de nos clients sont des femmes, et elles veulent courir. Avec ce Championnat, nous donnerons aux femmes la possibilité de démontrer leur talent. »

Beatriz Neila, Championne d’Europe Féminine 2023 : « À mon avis, il y a toujours eu des femmes en compétition avec des hommes. Mais il est vrai que durant cette période, aucune n’a atteint le sommet de sa discipline, le MotoGP ou le Superbike. Pourquoi ? Parce que les femmes et les hommes sont différents, physiquement différents. C’est pourquoi le présent Championnat permet aux femmes de se battre pour un titre mondial, d’avoir un classement, de voir qui est la femme la plus rapide du monde, saison après saison, d’être reconnues, de profiter de notre statut de femme dans le monde de la moto, et de montrer au monde ce que les femmes peuvent faire sur une moto. Tout cela peut être accompli en créant un Championnat du Monde Féminin dans lequel nous pouvons nous mesurer à des femmes contre des femmes. C’est une référence pour une nouvelle génération, et je sais que ce Championnat sera vraiment intéressant et constituera une nouvelle opportunité pour les femmes. Et aujourd’hui, c’est le début de quelque chose d’extraordinaire. »

Il y avait peu de suspense au circuit de Jerez-Angel Nieto, ce week-end, concernant l’identité du champion du monde Superbike 2023. Arrivé avec 60 points d’avance sur Toprak Razgatlioglu, alors que 62 restaient en jeu, Alvaro Bautista n’avait besoin que de 2 unités sur l’ensemble du week-end – en trois manches, donc – pour décrocher le titre. Il a plié la partie dès la Course 1, ce samedi.

Auteur de la pole position, l’Espagnol a dominé les débats de bout en bout. Toprak Razgatlioglu est resté dans son sillage durant les premiers kilomètres, avant de devoir renoncer face à la cadence infernale de la Ducati n°1. Cela fait 65 points d’écart entre les deux hommes, alors que 37 restent à distribuer.

Il s’agit du troisième titre mondial de Bautista, déjà sacré en 125cc en 2006, puis en Superbike en 2022. Il essaiera d’ajouter de nouvelles lignes à son palmarès en 2024, où il continuera son parcours en WorldSBK avec l’équipe Aruba.it Racing – Ducati. Mais avant cela, il participera, le week-end du 12 novembre, au Grand Prix moto de Malaisie. Il fera son retour en MotoGP à Sepang, où il bénéficiera d’une wild-card accordée par Ducati.

WorldSBK Jerez – Course 1 :

Championnat WorldSBK : 1. Bautista 591 pts, 2. Razgatlioglu 526 (-65), 3. Rea 363 (-228), 4. Locatelli 316 (-275), 5. Bassani 244 (-347)…

Programme/Horaires WSBK Jerez

Alvaro Bautista sera double-champion du monde Superbike à l’issue de la Course 1 si :
– Il termine dans le top-14, peu importante les résultats de Toprak Razgatlioglu.
– Il termine 15e (ou moins bien) et Toprak Razgatlioglu ne gagne pas.

Sauf retournement de situation, Jonathan Rea terminera troisième du championnat du monde, tandis qu’Andrea Locatelli finira au pied du podium. Cela ferait trois constructeurs dans le top-3 : une Ducati au sommet devant une Yamaha et une Kawasaki.

Programme/Horaires WSBK Jerez

Dorna Sports, promoteur des séries MotoGP et WorldSBK, a dévoilé ce jeudi le calendrier du championnat du monde Superbike 2024, alors que la finale de la saison 2023 a lieu ce week-end. Comme cette année, les pilotes devront affronter 12 week-ends de compétition. Cela fera 24 départs pour les concurrents de la catégorie Supersport, 36 pour ceux de la classe Superbike.

Le coup d’envoi sera donné à Phillip Island, en Australie, du 23 au 25 février. Ce sera la seule étape non-européenne de la saison. Le paddock WorldSBK se rendra ensuite sur le circuit de Barcelone-Catalogne, en Espagne, du 22 au 24 mars, avant d’aller au mythique TT Circuit Assen, aux Pays-Bas, du 19 au 21 avril.

Le circuit de Misano, en Italie, accueillera la quatrième épreuve du 14 au 16 juin, avant de traverser la Manche en direction de Donington Park, en Angleterre, du 12 au 14 juillet. De là, les pilotes changeront totalement de décor pour aller à Portimao, au sud du Portugal, du 9 au 11 août. Ils visiteront ensuite le Balaton Park Circuit, situé en Hongrie, pour la toute première fois du 23 au 25 août.

La manche française aura comme toujours lieu au Circuit de Nevers Magny-Cours du 6 au 8 septembre. Deux semaines plus tard, du 20 au 22, le championnat posera ses valises pour la première fois à Crémone, piste située en Italie. Les deux dernières étapes seront espagnoles : au MotorLand Aragon du 27 au 29 septembre, puis à Jerez du 11 au 13 octobre.