De 15e à 7e, Quartararo vit enfin une bonne journée en Catalogne



Quinzième sur la grille après les forfaits de Francesco Bagnaia et Enea Bastianini, Fabio Quartararo a pris un départ canon puis a su gagner d’autres positions en course. Personne ne l’a doublé et il termine septième du Grand Prix de Catalogne, l’un de ses meilleurs résultats de l’année. Une performance due, notamment, à un retour à la base de la moto de l’année dernière.

Une remontée qui fait du bien : « Ce fut bonne journée. Nous sommes revenus à la base de la moto de l’année dernière au warm-up, c’était bien, le rythme était là donc on a décidé de continuer avec en course et c’était un peu mieux J’ai pu faire un bon rythme, je finis à 10 secondes des leaders contre 17 au sprint avec deux fois moins de tours. J’étais plus fluide, je pense que c’est important de rester dans ce genre de conditions et ce sera intéressant de voir quelle base on reprendra à Misano. »

Des ailerons plus petits qui ont bien aidé : « Avoir de gros ailerons demande d’utiliser plus de puissance, en avoir des plus petits était une bonne idée sur ce circuit. Je pense qu’on reviendra aux gros à Misano. C’était bien de comparer les packages aéro sur le même circuit et d’avoir plus d’informations sur comment il fonctionne sur les freinages, sur l’angle… »

L’accrochage du premier virage causé par Enea Bastianini : « Il était à l’intérieur, ça peut arriver de n’en emporter qu’un pilote, malheureusement là c’était plus. Ça peut arriver. Le vent poussait beaucoup. C’est une erreur, c’est complètement de sa faute mas il y a aussi une partie de chance. On arrive très vite dans ce virage, à chaque tour on sait où est le point de référence du freinage, mais on n’y arrive jamais en partant depuis la grille de départ. Trouver le point de référence au départ est donc compliqué. »

Repartir pour un deuxième départ après un tel accident : « C’est dur mais tu reprends de la même façon et c’est aussi pour ça que j’ai réussi à faire un bon départ et me battre devant. Ce qu’il faudrait changer, c’est quand on retourne dans le box, de voir ces chutes en répétition et répétition, pour nous, pour la famille qui regarde… Je m’imagine les parents, revoir une chute et voir ton fils ou quelqu’un de ta famille vraiment se faire mal, c’est dur. »

Hâte d’essayer la première version de la Yamaha 2024 à Misano le 11 septembre : « C’est dur de passer de gagner à 6 secondes en 2022 et maintenant finir à 10 secondes, mais je pense qu’ils savent combien le test de Misano est important. Mais il y aura ensuite quelques mois devant nous. C’est important de bien travailler de maintenant jusqu’à Misano, de Misano jusqu’au test de Valence puis du test de Valence jusqu’au début de saison. Ce sera important pour 2024 et le futur. »

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