Vingt-huit Espagnols, vingt-et-un Italiens, trois Français, un Belge… mais aucun Suisse. Le drapeau rouge avec une croix blanche en son centre est absent de la liste des participants au championnat du monde 2022. La Suisse ne sera pas représentée sur les Grands Prix l’an prochain.

Thomas Lüthi a récemment mis un terme à sa carrière internationale lors du Grand Prix de Valence, environ dix-neuf ans après l’avoir débutée, au Grand Prix d’Allemagne 2002. Son compatriote Dominique Aegerter, qui l’accompagnait autrefois en Moto2, a prolongé en catégorie Supersport. La présence de Jesko Raffin n’est plus d’actualité. Et le malheureux Jason Dupasquier, espoir de la vitesse helvète, a tragiquement disparu lors du Grand Prix d’Italie 2021.

Ainsi s’explique l’absence de la Suisse sur les prochaines grilles de départ, une première depuis vingt ans. Il fallait remonter à 2002 pour ne trouver aucun représentant suisse engagé en tant que pilote titulaire. Certains avaient bien disputé des Grands Prix, mais plus tard dans la saison. 2001 est la dernière année où aucun pilote suisse ne s’est présenté sur les courses du championnat.

2022 : Les 84 pilotes MotoGP, Moto2, Moto3

Clap de fin sur la carrière de Thomas Lüthi. À bientôt 35 ans, le Suisse a décidé de mettre un terme à son parcours en championnat du monde, après pas loin de 20 années de compétition sur la scène internationale.

Actuel pilote Moto2 au Pertamina Mandalika SAG Team, Thomas Lüthi n’obtient pas les résultats escomptés – 11 points marqués en dix courses disputées – et a senti qu’il était temps d’arrêter. Mais sa décision est aussi motivée par les opportunités qui s’offre à lui. Il sera, à partir de 2022, directeur sportif de l’équipe allemande PruestelGP, engagée en championnat du monde Moto3. Mais ce n’est pas tout : le champion du monde 12cc 2005 prend dès à présent en charge le management de Noah Dettwiler, jeune espoir suisse qui court en Red Bull MotoGP Rookies Cup et le mondial Moto3 junior (CEV).

« Bien que je dise adieu a ma carrière active, je suis content de ne pas avoir à le faire du paddock et des pilotes moto en général, écrit Thomas Lüthi à ce sujet. Je me suis battu pour les succès durant des années, pour les meilleures places et les tours rapides. Je continuerai à le faire dans le futur, pas en tant que pilote, mais dans d’autres rôles. Durant ces années j’ai vu à quel point un environnement stable, professionnel et le développement personnel sont cruciaux pour les réussites sportives, donc j’ai hâte de transmettre mon savoir et mon expérience, et continuer à travailler avec certains de mes partenaires de longue date. »

Dernier pilote suisse en date sacré champion du monde, Thomas Lüthi a connu les catégories 125cc (2002-2006), 250cc (2007-2009), Moto2 (2010-2017, 2019-2021) et même MotoGP en 2018. Avec 17 victoires et 65 podiums obtenus tout au long de sa carrière, il est l’un des pilotes les plus auréolés de son pays. Il fait également partie des plus expérimentés de l’histoire, avec 310 départs au compteur (quatrième) et 2 641 points marqués (huitième).

Jason Dupasquier fut l’un des seuls pilotes Moto3 à terminer toutes les courses du championnat du monde 2020. Une performance notable pour un rookie, arrivé en mondial l’année de ses 19 ans avec l’équipe CarXpert Prüstel GP. Une chose manquait cependant à son bilan : des points. Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour y remédier en 2021.

Plus à l’aise d’entrée de jeu, le Suisse s’est immédiatement classé dans le top-10 au Qatar, terminant 10e à seulement 2 secondes du vainqueur. Une prestation confirmée la semaine suivante, avec une 11e place à l’arrivée de la deuxième course de Losail, encore à 2 secondes du premier. Le Grand Prix du Portugal, mi-avril, lui a permis de valider ce pas fait en avant. Arrivé 23e sur la grille de Portimao, Jason Dupasquier a franchi le drapeau à damiers au 12e rang.

Ce début de saison lui donne évidemment le sourire, alors qu’approche la quatrième échéance, le Grand Prix d’Espagne. Marquer des points était l’objectif fixé avant le coup d’envoi du championnat, explique-t-il à GP-Inside à Jerez. « Je voulais marquer des points, je ne savais pas quand et c’est arrivé dès la première course », se réjouit-il.

Comment passe-t-on de la bagarre pour le top-20 en novembre, à celle pour le top-10 quatre mois plus tard ? Grâce à l’expérience et l’évolution de l’apprentissage, bien sûr. Mais aussi à un programme d’entraînement réorienté vers la péninsule ibérique.

« Cet hiver j’ai passé deux mois en Espagne,. Jusqu’à maintenant je m’entraînais en Suisse, et en Suisse c’est un peu compliqué l’hiver : il fait froid, il y a de la neige…, sourit-il à GP-Inside. On ne peut pas faire beaucoup de moto. J’ai pris le rythme, j’ai passé deux mois dans la région de Barcelone, j’ai beaucoup roulé en moto et voilà. Parfois tu arrives sur des pistes de karting, il y a d’autre pilotes MotoGP et tu t’entraînes avec eux », raconte le pilote Prüstel.

Un premier podium suisse dans l’histoire de la catégorie Moto3 ? « Oui, c’est possible », répond Jason Dupasquier, au travail pour s’en rapprocher dans les prochaines semaines. Quelles sont les prochaines étapes à franchir ? « Ce qui me manque le plus, ce sont de bonnes qualifications, une bonne place sur la grille. Et après c’est l’expérience en course. L’expérience va me rendre encore plus confiant, j’ai déjà senti la différence par rapport à l’année dernière et je pense que se battre dans le premier groupe va aider. »

Le Grand Prix d’Espagne lui offre l’opportunité d’ajouter d’autres points à son panier. Le résultat qui lui ferait plaisir ce week-end ? Un top-8, répond-il. Ce serait une première dans sa jeune carrière.

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Jason Dupasquier – Né le 7 septembre 2001 à Bulle (Suisse)
Grands Prix : 15 (15 en Moto3)
Victoires : 0
Podiums : 0
Poles : 0
Meilleurs tours : 0
Points : 0

2020 : Non-classé en Moto3 (CarXpert Prüstel GP – KTM). 15 courses, 0 point marqué

2021 : Pilote CarXpert Prüstel GP (KTM) en Moto3

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2020 : Non-classé en Moto3 (CarXpert Prüstel GP – KTM)
2021 : Pilote CarXpert Prüstel GP (KTM) en Moto3

2021 : Les huis clos ne feront pas annuler les GP

Ten Kate Racing est de retour en Supersport. Partie de la catégorie fin 2016, la structure néerlandaise y sera à nouveau présente en 2021. Et pour que ce soit un retour gagnant, elle a choisi de miser sur Dominique Aegerter.

Âgé de 30 ans, le Suisse n’a encore jamais roulé en Supersport, mais arrivera armé de sa grande expérience du championnat du monde Moto2 : 168 courses disputées entre 2010 et 2020, la dernière remontant au Grand Prix du Portugal, le 22 novembre dernier. Cette année, Dominique Aegerter s’est également illustré en MotoE, avec la troisième place obtenue au championnat électrique.

« C’est une opportunité incroyable et mon objectif est de pouvoir me battre aux avant-postes à chaque course, prévient-il. Ce sera la première fois que je roulerai sur une Yamaha YZF-R6, mais j’ai piloté beaucoup de motos différentes ces deux derniers mois, donc je ne pense pas qu’il sera difficile de changer mon style. De plus, je vais intégrer une équipe très qualifiée et je suis convaincu qu’avec mon chef mécanicien et mes mécaniciens, je vais rapidement me familiariser avec cette machine et être capable d’aller vite. J’ai hâte de commencer à rouler et je pourrai enfin monter sur cette Yamaha YZF-R6 pour la première fois début janvier. »

Sandro Cortese (2018), Randy Krummenacher (2019), Andrea Locatelli (2020) : les trois derniers champions du monde Supersport venaient tous de la catégorie Moto2. Dominique Aegerter tentera de prolonger la série en 2021. C’est avec cette ambition que Ten Kate Racing l’a fait signer.

« Nous avons lancé ce projet avec un seul objectif en tête, celui de nous battre aux avant-postes, confirme le team-manager, Kervin Bos, qui dévoilera bientôt le nom de son second pilote. Dominique Aegerter a gagné en Moto2, il a figuré sur le podium dans la catégorie, il compte plusieurs podiums sur les 8h de Suzuka et, la saison dernière, il s’est adjugé deux victoires en MotoE. Cela signifie qu’il est très expérimenté, mais aussi très rapide. Nous sommes très fiers d’accueillir Dominique dans notre équipe. Nous pensons que son expérience, son enthousiasme et sa combativité correspondent parfaitement à notre nouveau projet en WSSP. »

Dominique Aegerter disputera le mondial Supersport parallèlement à celui de la catégorie MotoE, où il est engagé avec Dynavolt Intact GP. Un problème se présente à l’horizon : il lui faudra choisir entre la finale MotoE de Misano ou la manche Supersport de Barcelone, toutes deux prévues le week-end du 19 septembre.

« Cette annonce n’est qu’un début puisque dans les semaines à venir nous espérons vous apporter d’autres nouvelles concernant ce nouveau projet WSSP mais aussi, bien entendu, nos plans en WSBK pour 2021 », termine-t-il. Des plans où, espérons-le, il y aura un guidon pour le Français Loris Baz, pilote Ten Kate Racing en Superbike cette année et toujours à pied pour 2021.

Première version du calendrier WSBK 2021

Dominique Aegerter : « J’ai hâte d’être à Misano après une pause de sept semaines pour la MotoE, et de retrouver la Energica Corsa. Je connais bien la piste et j’y étais la semaine dernière pour tester avec une Superbike, une Honda 1000cc. Cela m’a aidé à m’habiter à nouveau au circuit et prendre de l’avance, parce que ce sera ma première fois en MotoE ici. Bien sûr, ceux qui ont roulé en MotoE à Misano l’an dernier devraient avoir un petit avantage, mais c’est pour ça que je suis venu ici la semaine dernière. »

« C’est un circuit vraiment cool, j’y ai beaucoup de bons souvenirs mais aussi quelques mauvais. J’aime beaucoup le tracé et je suis encore plus heureux de savoir que 10 000 fans puissent venir. Nous allons avoir un programme chargé ces deux semaines. Le premier week-end il n’y aura qu’une course, et le suivant nous en aurons deux, une le samedi et une le dimanche. »

« Je suis heureux et aussi bien préparé parce que je me suis beaucoup entraîné. Je suis physiquement et mentalement prêt. Pouvoir rouler comme pilote remplaçant en Moto2 à Brno aide, bien sûr, parce que je n’ai pas perdu l’expérience de roulage. Par ailleurs, je suis content de voir le team, la famille Intact, et notre objectif sera d’être devant à chaque séance, de faire un bon tour de E-Pole, de me battre dans le groupe de tête et, bien sûr, de faire du beau spectacle. »

Championnat MotoE après Jerez 2 : 1. Aegerter 41 pts, 2. Torres 30 (-11), 3. Granado 28 (-13), 4. Casadei 27 (-14), 5. Tulovic 23 (-18), 6. Ferrari 20 (-21), 7. Di Meglio 15 (-26), 8. Hook 15 (-26), 9. Simeon 15 (-26), 10. Canepa 14 (-27)…

Misano 2020 : records à battre

Revenu en Moto2 en 2019 après une année en MotoGP très compliquée en 2018, Thomas Lüthi a su se montrer compétitif l’an dernier. Le Suisse ne s’est imposé qu’une seule fois, mais ses 8 podiums en 18 courses lui ont permis de terminer à la troisième place du classement général, à seulement 12 points du champion, Alex Marquez.

Ses espoirs de titre pour 2020 ont cependant été ternis par des premiers résultats décevants : 10e à Losail, DNF à Jerez, 7e à Jerez 2, 17e à Brno, 7e à Spielberg et finalement 5e à Spielberg 2, où les choses ont commencé à rentrer dans l’ordre. Le titre semble loin même s’il est encore mathématiquement jouable, puisqu’il a 52 points de retard sur le leader, Luca Marini. Mais il a surtout 11 pilotes mieux classés que lui, et une tendance à inverser. S’il y parvient et se remet à gagner, il pourrait inscrire un peu plus son nom dans l’histoire de la catégorie Moto2.

« Un peu plus », parce qu’il y est déjà. En effet, le pilote Liqui Moly Intact GP possède le record du nombre de podiums, avec un avantage considérable (53 pour lui contre 33 pour le second, Tito Rabat). Il est également celui qui compte le plus grand nombre de meilleurs tours en course, avec 18 effectués (13 pour les seconds, Andrea Iannone et Franco Morbidelli). Cette année, il a statistiquement l’occasion de devenir le plus grand vainqueur.

En effet, Thomas Lüthi n’est qu’à 4 victoires du record de Marc Marquez, qui s’est imposé 16 fois en Moto2. Le dépasser demanderait de gagner 5 fois, ce qui représenterait une fin de saison formidable sur les 9 derniers Grands Prix – il n’a jamais obtenu plus de 4 victoires en une année. Mais c’est mathématiquement possible.

Moto2 – Victoires :
1. Marc Marquez (16)
2. Johann Zarco (15)
3. Tito Rabat (13)
4. Thomas Lüthi (12)
5. Pol Espargaro (10)
6. Alex Marquez, Andrea Iannone, Brad Binder, Francesco Bagnaia, Franco Morbidelli (8)
11. Toni Elias (7)
12. Miguel Oliveira (6)
13. Lorenzo Baldassarri, Stefan Bradl (5)

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Demain débutera le mois de juillet 2020, celui où les Grands Prix vont enfin faire leur retour. L’épidémie de coronavirus paralyse les courses depuis mars, mais rendez-vous est pris pour le week-end du 19 juillet à Jerez de la Frontera, en Espagne. Une première épreuve qui sera suivie d’au moins douze autres, toutes en Europe, avant un possible envol vers l’Asie si cela est autorisé.

L’équipe de GP-Inside vous a accompagné durant cette longue période de doutes, d’incertitudes et de confinement. Il a fallu s’adapter à la situation, au jour le jour, continuer à traiter de l’actualité tout en essayant de trouver de nouvelles idées. Nous avons fait notre possible pour occuper vos journées en vous donnant de quoi penser moto, de quoi lire moto, de quoi regarder moto. De quoi vous changer les idées. Et pour que continue à vivre notre passion, dans ce contexte si particulier.

Vous nous êtes restés fidèles et nous vous en remercions chaleureusement et sincèrement.

L’heure est maintenant à la reprise. Difficile d’employer l’expression de « retour à la normale », car l’évolution de la situation est encore incertaine, et les choses ne se passeront pas comme auparavant. Les premiers Grands Prix se feront d’ailleurs sans public, avec un paddock réduit au strict minimum et des mesures sanitaires à respecter. Mais c’est bien d’un retour qu’il s’agit, et d’un retour heureux : celui du MotoGP. Et nous serons là pour l’accompagner, avec vous.

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Merci à vous, et en route vers la saison 2020 !

Le « Supercalendrier » en temps de coronavirus (23/06)

Dominique Aegerer a l’habitude de passé ses pré-saisons en Espagne, où il bénéficie de bonnes conditions d’entraînement. Son hiver 2020 n’a pas dérogé à la règle. Au programme : des essais MotoE à Jerez (du 10 au 12 mars) et des entraînements en cyclisme, en motocross et en supermotard à proximité de Barcelone.

Mais alors qu’il était de l’autre côté des Pyrénées, l’épidémie de maladie à coronavirus est arrivée en Europe et a contraint les gouvernements à prendre des mesures restrictives. Le Suisse a donc dû rester en Catalogne, dans un appartement loué près de Barcelone, ainsi que l’a informé Speedweek.

Le test Superbike qu’il devait effectuer pour Honda à Sepang a évidemment été annulé. La première course qui figurait à son calendrier, à savoir le coup d’envoi de la Coupe du monde MotoE à Jerez, du 1er au 3 mai, a elle été reportée à une date encore non-définie. Comme les autres pilotes, Dominique Aegerter ne sait pas vraiment quand il pourra reprendre la moto. Alors pendant ce temps, il reste en forme en s’entraînant chez lui.

Informations concernant le coronavirus et les consignes sanitaires à respecter disponibles ici

Test MotoE Jerez (J3) : Ferrari a le dernier mot

Toutes les équipes de GP-Inside sont heureuses et fières de vous souhaiter une excellente année 2020, à vous ainsi qu’à vos familles et vos proches. Que cette nouvelle décennie qui commence vous soit belle, remplie de tendresse, de chaleur humaine et de bons moments. Mais aussi, bien évidemment, de moto !

Sur le plan sportif, la saison 2020 du championnat du monde MotoGP s’annonce passionnante. Marc Marquez sera-t-il capable de décrocher une neuvième couronne mondiale ? Andrea Dovizioso parviendra-t-il à l’arrêter ? Valentino Rossi renouera-t-il avec la victoire ? Fabio Quartararo fera-t-il résonner la Marseillaise ? Quels résultats obtiendra Johann Zarco sur la Ducati ? Des dizaines et dizaines d’autres questions pourraient suivre. Toutes promettent une année pleine d’intensité.

Il ne faut évidemment pas oublier la catégorie Moto2, où les futurs cracks du MotoGP se préparent, mais aussi la Moto3 où une nouvelle génération de pilotes est en train de naître. Et que dire du mondial Superbike, avec une armée de pilotes – Alvaro Bautista, Scott Redding, Toprak Razgatlioglu… – prête à tout pour venir à bout de Jonathan Rea. Ou encore de la classe Supersport, avec les Français Jules Cluzel et Lucas Mahias parmi les candidats au titre.

Ce sont ces histoires, et bien d’autres encore, que GP-Inside vous fera vivre. Après avoir profité des derniers jours de l’année 2019 pour se reposer et préparer le futur, nous entamons cette campagne 2020 avec la volonté de rendre votre expérience ici encore plus riche et passionnante. De nouveaux projets se mettent en place et des nouveautés arrivent. Nous espérons qu’elles vous donneront entière satisfaction.

Le décompte est désormais lancé : les prochains essais hivernaux de Sepang débutent dans cinq semaines, le Grand Prix du Qatar dans un peu plus de deux mois. D’ici là, beaucoup de choses vont se passer, alors stay tuned ! Sur notre site internet, mais également sur notre page Facebook, sur notre fil Twitter ainsi que sur notre compte Instagram.

Nous vous remercions toutes et tous pour la superbe année 2019 que vous nous avez permis de passer. Merci pour vos lectures, vos commentaires, votre fidélité. Merci de partager avec nous cette passion de la moto et du sport.

Bonne année 2020 à toutes et à tous.

L’équipe de GP-Inside.