Les organisateurs du championnat du monde Superbike espèrent organiser une saison 2021 qui comprendra entre 11 et 13 rounds. Elle débutera en Europe, puis ira sur d’autres continents en fin d’année si la situation sanitaire le permet.
Seules huit épreuves étaient au programme de la saison 2020 de Superbike, en raison des reconfigurations liées à l’épidémie de Covid-19. Losail (Pays-Bas), Assen (Pays-Bas), Imola (Italie), Donington (Grande-Bretagne), Oschersleben (Allemagne), San Juan (Argentine) ou encore Misano (Saint-Marin) font partie des destinations initialement prévues et finalement annulées.
À quoi ressemblera la campagne 2021, alors que la deuxième vague de l’épidémie et les prévisions des scientifiques incitent à croire que les problèmes liés au Covid-19 seront toujours d’actualité dans les prochains mois ? La réponse sera bientôt connue mais une première chose est certaine : le calendrier « sera assujetti à la situation relative au Covid-19 », explique Gregorio Lavilla, Directeur exécutif du WorldSBK, sur le site officiel du championnat. Il faut donc s’attendre à un programme à nouveau conditionné par l’épidémie, et dont la première version ne sera que provisoire.
Le contexte rend délicate la création d’un calendrier, notamment parce qu’il est difficile pour les organisateurs de chaque round de se projeter dans l’avenir. Encore plus quand il s’agit d’épreuves hors d’Europe, rendues pour l’instant impossibles par les restrictions de déplacement. « Nous devons planifier les courses non européennes en avance afin d’envoyer le matériel approprié et d’organiser les avions-cargo. De manière générale, pour toutes les manches, compte tenu de la pandémie et de la situation économique, il n’est pas facile pour certaines organisations de prendre des décisions immédiates »,
Mais l’élaboration avance. L’objectif des organisateurs est d’organiser entre 11 et 13 rounds, « dont 9 à 10 en Europe et 2 ou 3 en dehors », apprend-on. Cela correspondrait ainsi à un calendrier normal : la saison 2020 devait comporter 13 étapes, avec 10 en Europe et 3 à l’extérieur du continent.
Impossible de commencer en Australie fin février/début mars, comme c’est le cas depuis plusieurs années. « Il serait certainement très risqué de prendre une décision et de s’engager dans le but d’y être en février », concède Gregorio Lavilla.
Le championnat débutera donc en Europe, avec toutes les courses européennes organisées d’avril jusqu’à la première semaine d’octobre. Ce n’est qu’ensuite que les pilotes pourront sortir du continent. « Si la situation est bonne en Argentine, en Australie et pour une épreuve au Moyen-Orient sur laquelle nous travaillons, alors ces rendez-vous se tiendront. Je pense que d’ici juillet ou août, nous saurons s’il est nécessaire d’attendre. »
Dernière annonce, et pas des moindres : les organisateurs travaillent afin d’intégrer trois nouveaux circuits au calendrier. Trois rendez-vous inédits dont on ne sait encore rien, si ce n’est que ce sont des pistes où le WSBK ne s’est encore jamais rendu.