Angel Viñales rend Yamaha responsable des maux de son fils, Maverick. Passer chez Aprilia a chassé ses « mauvaises pensées », ce qui lui fait dire qu’il sera rapidement compétitif.
Une nouvelle page de la carrière de Maverick Viñales va s’ouvrir ce week-end. Après deux saisons sur la Suzuki GSX-RR, puis presque cinq au guidon de la Yamaha YZR-M1, le pilote espagnol va entrer en compétition avec son troisième prototype MotoGP : l’Aprilia RS-GP, moto dont il est censé disposer jusqu’à fin 2021.
Testée à Misano les 31 août et 1er septembre, la machine italienne lui a donné « de bonnes sensations ». Maverick Viñales s’est dit « surpris » de son adaptation, « fort » à son guidon et « heureux » dans sa nouvelle équipe. Mais il s’est bien gardé de se livrer à tout pronostic pour le Grand Prix d’Aragon. « Il n’y a pas de limite, on verra. Je ne connais pas la moto sur un week-end de GP, ou il faut pousser plus et où les chronos sont plus serrés. La vraie attente est d’apprendre, apprendre comment fonctionne la moto, la méthode de l’équipe et m’intégrer le plus possible. Ensuite, s’il y a un bon résultat, ce sera bienvenu. »
Son père Angel Viñales est lui « convaincu que Maverick sera rapide avec Aprilia », et même « rapide d’entrée de jeu », a-t-il assuré à nos confrères de Gpone. Il le voit « fort mentalement » dans sa nouvelle situation, et estime que c’est le déclic dont il avait besoin. « Les relations avec Yamaha étaient compliquées depuis longtemps. Continuer n’avait pas de sens, la situation était compromise. Dès qu’il est monté sur l’Aprilia, sa tête a fait clic, et toutes es mauvaises pensées se sont évaporées. »
Des mauvaises pensées dont le constructeur Yamaha est seul responsable, accuse-t-il. « Quand il était chez lui, avec sa femme et sa fille, Maverick était calme et heureux. Les problèmes survenaient quand il devait aller au circuit, il devenait triste. Malheureusement, l’histoire avec Yamaha s’est mal terminée, mais c’était la seule manière (de faire). Yamaha ne lui a pas donné la moto dont il avait besoin pour être aussi rapide et compétitif qu’il l’aurait voulu. Le problème avait à voir avec Yamaha, car Maverick était en harmonie totale avec le team et s’entendait bien avec tout le monde. »
Tout va maintenant pour le mieux dans le meilleur des mondes, vend le père du champion du monde Moto3, Il félicite Aprilia pour son « travail exceptionnel », récompensé avec le podium d’Aleix Espargaro à Silverstone. « Je suis sur que ce sera l’une des motos les plus compétitives en piste en 2022, et que Maverick pourra contribuer à son développement. »
Le patron d’Aprilia Racing, Massimo Rivola, se fait lui plus prudent. Il estime par exemple qu’il ne faudra pas parler de lutte pour le titre avant 2023, car « pour 2022 c’est tôt. Il faut encore s’habituer à se battre (devant), en restant constamment dans les positions qui comptent ».
« Surpris, fort, heureux » : Viñales raconte son premier test de l’Aprilia
Peut-être que je me trompe, mais Angel n’a-t-il pas eu une blessure à la jambe l’année dernière ? 1717 angel number